Eglise copte orthodoxe

Saint Athanase & Saint Cyrille VI

L'Éternel est mon rocher, ma forteresse, mon libérateur. 2 Samuel 22:2
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Evangile selon Saint Matthieu 7:7
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Quelles sont les origines du carême ?

D’un point de vue général je jeûne dans l’église date de l’époque apostolique et que ce soit dans l’acte des apôtres ou dans les épitres de Saint Paul, beaucoup de références aux jeunes y sont fait : « sous les coups, dans les prisons, dans les désordres, dans les fatigues, dans les veilles, dans les jeûnes » (2Co 6 :5) « Labeur et fatigue, veilles fréquentes, faim et soif, jeûnes répétés, froid et nudité ! » (2Co 11 :27) « Ils leur désignèrent des anciens dans chaque Église, et, après avoir fait des prières accompagnées de jeûne, ils les confièrent au Seigneur en qui ils avaient mis leur foi. » (Ac 14 :23)« Or un jour, tandis qu'ils célébraient le culte du Seigneur et jeûnaient, l'Esprit Saint dit : " Mettez-moi donc à part Barnabé et Saul en vue de l'œuvre à laquelle je les ai appelés. Alors, après avoir jeûné et prié, ils leur imposèrent les mains et les laissèrent à leur mission. » (Ac 13:2-3)

Selon la tradition orthodoxe le carême à une origine apostolique (c’est-à-dire provenant directement des apôtres) suivant la parole du Christ qui a dit : "Des jours viendront où l’Epoux sera enlevé à ses disciples, et alors ils jeûneront" (Luc 5,35).

Le carême a été établi par notre Seigneur Jésus Christ Lui-même lorsqu’il jeuna dans le désert durant quarante jours avant d’être tenté par le diable et avant de commencer son service.

Dans l’église primitive les catéchumènes étaient baptisés la veille de pâques, ainsi ils avaient une préparation de quarante jours précédant leur baptême durant laquelle ils jeunaient.

Ainsi ce carême avait deux fonctions : se préparer à la joie de la résurrection et préparer le catéchumène à recevoir le baptême.

Saint Irénée (IIème siècle) parle d’un jeune d’abstention d’un jour entier ou de deux jours précédant la messe de pâques (parfois de 40 heures), on sait aussi de sources sures qu’au troisième siècle l’église d’Alexandrie avait coutume de jeuner la semaine Sainte. Enfin au concile de Nicée (en 325) le carême précédent pâques est considéré dans l’un de ses canons comme établie depuis longtemps et non comme une nouveauté.